Le ministre des affaires étrangères, Adrian Cioroianu, affirme que l’élargissement de l’Alliance de l’Atlantique Nord pourrait être empêché par la non solution du différend entre la Grèce et la Macédoine.
« Je dois vous avouer qu’après toutes ces négociations, le problème principal qui pourrait empêcher l’élargissement en faveur des trois candidats (Albanie, Croatie, Macédoine n.red.) reste toujours le différend entre la Macédoine et la Grèce » a déclaré M. Adrian Cioroianu, lors d’une conférence de presse soutenue jeudi dernier au Palais de Victoria.
Cioroianu a exprimé son espoir que les deux parties utiliseront les 12 jours qui restent jusqu’au sommet pour trouver la « souplesse nécessaire afin de dépasser cette impasse ».
D’ailleurs, le chef de la diplomatie roumaine reconnaissait que les questions les plus délicates relèvent de l’ordre du jour politique et de l’élargissement.
Le ministre a aussi évoqué les quatre séries de négociations ayant eu lieu à Bruxelles sur les questions qui seront discutées lors du sommet de Bucarest.
Interrogé sur les aspects qui pourraient affecter le déroulement du sommet, M. Cioroianu a dit qu’il craignait le plus les « aspects auxquels nous ne pensons pas en ce moment ».
« Même si les institutions impliquées sont très nombreuses, des événements surprises peuvent souvent arriver en Roumanie aussi et sincèrement je ne le souhaiterais pas », a souligné le ministre des affaires étrangères.
Il a rajouté que l’image du sommet pourrait être assombrie par le mécontentement de la population de la Capitale qui pourrait se confronter à des retards « sur le chemin vers le lieu de travail ».
« Je regretterais si ces mécontentements, présentés de façon exagérée, assombriraient ce qui sera discuté au sommet », a conclu M. Cioroianu.
(Source: Rompres)