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Le soutien de la Roumanie à l'adhésion de la Géorgie et de l'Ukraine à l'OTAN ne rendra pas la Russie hostile, affirme le ministre des AE, Adrian Cioroianu

Le soutien de la Roumanie à l'octroi à la Géorgie et l'Ukraine du Plan d'action (MAP) en vue de l'adhésion à l'OTAN lors du Sommet de Bucarest de l'Alliance nord-atlantique ne rendra pas la Russie hostile à notre pays, a déclaré à la chaîne TV privée Antena 3 le ministre des Affaires étrangères, Adrian Cioroianu.

'La Russie ne deviendra pas hostile pour cette raison. Il est de son devoir de dire si elle n'en est pas d'accord. Qu'est-ce qu'elle a dit en 1997? Et en 2002? A-t-elle dit autre chose? Non. C'est ce qu'elle a dit toutes les fois qu'un élargissement de l'OTAN intervenait', a affirmé le chef de la diplomatie roumaine. Il a ajouté être clair que Moscou estimait, se fondant sur ses propres calculs géopolitiques, qu'un élargissement qui rapprochait l'OTAN davantage de ses frontières n'était pas bénéfique.

'Certes, notre devoir, de ceux qui représentons ce pays, est de dire que l'OTAN n'est pas dirigée contre la Russie. Mais il n'est pas obligatoire qu'elle s'y fie', a dit M. Cioroianu.

Il a ajouté ne pas s'attendre, dans l'éventualité de l'octroi à l'Ukraine et à la Géorgie du statut de pays candidats à l'adhésion à l'OTAN, à une réaction de la Russie qui transgresse le jeu diplomatique.

'La Russie est un pays dirigé par des personnes très intelligentes, très pragmatiques et ceux qui ont des relations avec la Russie doivent être intelligents et pragmatiques. à ce chapitre nous avons eu parfois un plus de paroles', a continué Adrian Cioroianu.

Le ministre roumain a expliqué que, selon les méthodes de négociation de Moscou, si la Géorgie et l'Ukraine sont très importantes pour les partenaires de l'OTAN, la Russie pourra solliciter une plus grande flexibilité pour 'd'autres points chauds de la carte'.

M. Cioroianu a ajouté que la Transnistrie était sans doute l'un de ceux-ci. 'Je vous assure que la Transnistrie figure sur la carte des points chauds dans le dialogue entre les grandes puissances', a-t-il mentionné.

M. Cioroianu a ajouté qu'on saura si le président Poutine viendra à Bucarest, pour participer le 4 avril au Conseil OTAN-Russie, peu de temps auparavant. 'S'il vient ou s'il ne vient pas, c'est un signal. Le président de la Russie, dans l'actuel contexte, veut montrer que son pays n'a plus la tête basse - c'est le message essentiel du président Poutine. Il ne s'agit pas d'argent, seulement d'argent. La Russie a toujours été un pays riche; à l'époque d'Eltsine aussi, mais elle avait un peu la tête basse suite à un conflit idéologique', a affirmé le chef de la diplomatie roumaine, ajoutant que la partie russe avait déjà réservé des places à un hôtel à Bucarest.

(Source: Rompres)