L’église Zlatari
Adresse : Calea Victoriei, près du Musée National d’Histoire
Elle a été construite en 1637 sur l’endroit d’une vieille église en bois et ensuite refondée en 1715 par les diligences du connétable Mihai Cantacuzino. L’Eglise Zlatari abrite un véritable trésor : la main de Saint Ciprian, le grand protecteur contre les charmes et malédictions. Initialement, l’Eglise Zlatari a eu une cour à bassin d’eau en pierre façonnée par les maîtres italiens. Près du bassin il y avait un auberge - celui des maîtres gitans - et un cimetière de tombes des voïvodes. Celles-ci n’existent plus. L’église à échappé comme par miracle à l’action de démolition de la période du régime communiste de Nicolae Ceausescu. Dans les années ‘80 l’église était la première de la liste d’églises désaffectées. Elle était incluse dans le plan de systématisation de Ceausescu. L’église n’a pas été toutefois démolie et on ne sait pas encore comment elle a été sauvée.
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L’église Cretulescu
Adresse : Calea Victoriei, 45 A, près du Musée National d’Art - Palais Royal.
Elle a été construite entre 1720 et 1722 par le Grand intendant Iordache Cretulescu et sa femme Safta (une des filles du prince Constantin Brâncoveanu). L’église a connu plusieurs étapes de rénovation le long du temps. En 1815 elle a été réparée partiellement. Le tremblement de terre de 1838 a affecté gravement sa coupole et a démoli le clocher d’au-dessus de la porte d’entrée. Ultérieurement, le clocher a été construit en bois, avec un toit en fer. L’église Cretulescu a regagné son aspect originaire à la suite de la restauration réalisée par l’architecte Ştefan Balş en 1935- 1936. Le clocher en bois a été remplacé par celui en maçonnerie, conformément aux plans originaux. La structure de résistance a été consolidée à l’aide d’une ceinture en béton.
Après le tremblement de terre de 1940, l’église a été restaurée de nouveau entre 1942 et 1943, conformément au style architectonique original, notamment celui « brancovenesc ». A la suite des événements de décembre 1989, l’église est affectée gravement par le tir des balles. En 1991 les autorités ont décidé de commencer la restauration. De la période « brancoveneasca » on a gardé la peinture de la véranda jusqu’à présent. A l’intérieur de l’église on peut admirer la peinture réalisée par Gh. Tattarescu (1859-1860). L’église Cretulescu a comme patron « La Dormition de la Vierge Marie » et les « Saines archanges Michel et Gabriel ». C’est un des plus précieux monuments d’architecture construits entre l’époque « brâncovenească » - époque de gloire de l’architecture roumaine et celle des premiers princes phanariotes.
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L’église Blanche
Adresse: Calea Victoriei, nr. 110

L’Eglise Blanche a été fondée par le prêtre Neagu Darvas au début du 18ème siècle. L’intérieur est peint par Gheorghe Tattarescu.
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L’église Stavropoleos
www.stavropoleos.ro
Adresse : Str Stavropoleos, au vieux centre de Bucarest, derrière le Musée National d’Histoire (l’ancien Palais des Postes).
Considérée comme un bijou de l’architecture religieuse, l’Eglise Stavropoleos a été construite entre 1724 et 1730 par le moine grec Ioanichie. C’est un endroit qui abrite les plus représentatives influences de l’art architectonique « brâncovenesc » tardif, ayant comme patrons « Les Saints Voïvodes et Saint Athanasie ».
L’église a été construite à l’enceinte d’une auberge. De la construction initiale de l’enceinte du monastère et de l’auberge on a préservé seulement l’église, qui se trouve actuellement au cours d’un processus complexe de restauration. Tout comme la plupart des édifices historiques de Bucarest, l’Eglise a traversé plusieurs étapes de rénovation et restauration à la suite des tremblements de terre et du passage du temps. Un des plus intenses processus de restauration a été dans la période 1900 - 1912 et a été conduit par l’architecte Ion Mincu. L’église a échappé à la période des démolitions du régime du dictateur Ceausescu. On peut admirer aujourd’hui les colonnes en pierre, les piédestaux, ainsi que la véranda à balustrade, les sculptures ayant des motifs végétaux ou animaux. Un aspect intéressant lié à cette église est le fait que le poète Tudor Arghezi a servi comme diacre ici.
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L’église Coltea
Adresse : Bd. I. C. Bratianu nr. 1, sector 3, Tél. 314.28.31, près de l’Hôpital Coltea
Construite par le connétable Cantacuzino entre 1698 et 1702, l’Eglise Coltea a comme patrons « Les Saintes Trois Hiérarques ». Elle a été construite au style baroque italien avec de riches ornements appartenant au style « brancovenesc ». Partiellement détruite par un incendie, l’Eglise a été reconstruite en 1739. Tout comme dans le cas de l’Eglise Kretulescu, on peut admirer ici à l’intérieur les peintures murales réalisées par Gheorghe Tattarescu. L’Eglise Coltea se trouve près de l’Hôpital Coltea, édifice construite en 1888, une des réussites architectoniques bucarestoises de la fin du 19ème siècle.
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Le Monastère Mihai Voda
Adresse: Str Sapientei nr. 35, sector 5, Tél. 410.71.16
Fondé en 1591 par le voïvode Mihai Viteazul, le Monastère a comme patron « Saint Nicolas » et a été construite sur l’endroit d’une église ancienne, entourée d’un fort mur de défense et de quelques grandes maisons princières qui ont servi plus tard comme résidences pour certains princes phanariotes. En 1984, à cause du processus d’urbanisation imposé par le dictateur Nicolae Ceausescu, le Monastère a été déplacé sur 289m. La plupart des constructions qui l’entouraient ont été dynamitées ou démolies avec le bulldozer, construisant des blocs à leur place. Le monastère a quelques caractéristiques architectoniques uniques, telles les annexes de l’autel, qui ont été conçues comme de petites chapelles indépendantes, chacune à son tourelle.
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L’église de L’Icône
Adresse : Str Icoanei nr. 12, sector 2, Tél. 211.77.40, près du Parcul Icoanei (Parc de l’Icône)
Construite entre 1745 et 1750, l’Eglise de l’icône est un monument historique peint en huile par Gh. Tattarescu. L’église abrite « l’icône de la Mère de Dieu », l’icône dont on sait qu’elle a des pouvoirs guérisseurs. Cette icône a donné le nom à l’église, à la rue de l’église et au parc du voisinage.
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L’Ermitage Darvari
L’ermitage Darvari a été construit en 1834 par Mihail Darvari et sa femme Elena, née dans la famille Buzescu. L’église a été construite en bois, sans clocher et est patronnée par la « Résurrection du Saint Lazare, des Saints Empereurs Constantin et Elène et des Saints Voïvodes Michel et Gabriel ». La cour de l’église a été entourée de parois grosses et hautes et abritait les cellules des prêtres qui servaient l’établissement. Mihail Darvari l’a construite comme endroit de prière pour les membres de la famille. Entre 1933 et 1934 l’établissement a été complètement démoli à cause de l’état avancé de détérioration atteint. Le général Mihail Darvari, le neveu du fondateur Mihail Darvari, a construit l’église dans sa forme actuelle, conformément au style « oltenesc » et de la Valachie, selon les plans de l’architecte Gheorghe Simotta. L’intérieur a été peint en fresque par Iosif Keber. En 1959, le régime communiste a évacué par force les 13 moines vivant à l’Ermitage et leur prieur, père Simeon Ciumandra. Ils ont été tous envoyés au Monastère Cernica. L’ermitage a été transformé dans une filiale de l’Eglise de l’Icône. Après la chute du régime communiste de 1989 l’église a été restaurée en 1993 sous la direction du Père Sofian, le prieur du Monastère Antim. La peinture intérieure de l’église a été dévoilée après avoir été lavée de la fumée déposée pendant les années. Trois ans plus tard, en mars 1996, l’Ermitage Darvari a été rouvert et a repris son statut d’établissement monacal conduit par le prieur Ambrozie Meleaca, transféré du Monastère Crasna de Prahova. à l’automne de 2000, le prieur de l’Ermitage Darvari, Protosinghelul Ambrozie a été ordonné Evêque Vicaire Patriarcal, tandis que le Père Protosinghel Ghervasie Mânzicu a été désigné prieur. |

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Le Monastère Antim
Adresse: str. Mitropolit Antim Ivireanul nr. 29, sector 4, Tél. 337.46.04
C’est une construction du métropolite d’origine géorgienne Antim Ivireanu, une des personnalités culturelles marquantes du temps du règne de Constantin Brancoveanu. Le monastère a été édifié entre 1713 et 1715, sur la place d’une ancienne église en bois et est patronné par « Tous les Saints ». Au début, le monastère avait la forme d’une cité, avec l’église au centre d’une cour flanquée par les cellules. Les fenêtres en sont larges, encadrées par des sculptures en pierre. L’église est la seule construite au 18ème siècle selon un plan en trèfle. A la suite du tremblement de terre de mai 1738, les deux clochers en brique de l’église s’écroulent, étant remplacés par des clochers en bois. Entre 1746 et 1747 le Monastère est restauré à l’aide des donations. Il est décoré d’une nouvelle peinture dorée. Suit une période où le trésor du monastère est pillé et le bâtiment est délabré. Le monastère traverse encore deux périodes de restauration, en 1812 et 1860. Pendant la restauration de 1860 l’oratoire est complètement rénové, et la peinture murale et du rétable est refaite par le peintre Gheorghe Tattarescu. De même, les cellules sont rénovées, le clocher est restauré complètement à l’extérieur, on acquit de nouvelles icônes et veilleuses, ainsi que d’autres objets de culte et des livres. Depuis 1910, le Monastère entre dans une période d’oubli. Entre les ans 1964 et 1966 on réalise une nouvelle restauration du complexe monacal (église, clocher, oratoire, cellules, prieuré), construisant aussi une installation de chauffage central. Depuis 1950, le Monastère Antim devient résidence épiscopale, une bonne solution d’éviter sa démolition. On construit aussi un musée sur les côtés est et sud des cellules, qui se transforment graduellement en simples dépôts. Après le terrible tremblement de terre de 1977 aura lieu une nouvelle restauration de l’église, et surtout de ses peintures. Pendant les années 1984-1986, la plus dure période de l’existence des églises bucarestoises, une partie du monastère, notamment celle qui abritait les cellules, est démolie en vue de faire place à une rue encadrée de blocs. L’édifice su Saint Synode est déplacé sur environ 20m à l’ouest. Il s’agit d’un des plus beaux monuments d’architecture de Bucarest, qui appartient - par décoration et conception - au style « brancovenesc », complété d’une légère influence du baroque italien. En dépit de tous les défis, on peut encore voir à l’intérieur de l’Eglise les peintures originales réalisées par son fondateur, le Métropolite Antim, dont on mentionne l’Icône de « Tous les Saints » et l’icône des Quatre Saints (Alexandre, Nicolas, Antim et Agatha). De même, la porte massive de l’entrée, construite en chêne, a été aussi sculptée par le Métropolite Antim.
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La Cathédrale Patriarcale
Adresse : Dealul Mitropoliei, nr. 21
Monument historique, la Cathédrale Patriarcale de Bucarest a été construite selon le modèle architectural de l’église du Monastère Curtea de Arges. Elle a été construite au milieu du 17ème siècle, lorsque le trône de la Valachie a été occupé, pour une courte période, entre les années 1654 et 1658, par le Voïvode Constantin Serban Basarab, aussi appelé Constantin Voda. On ne connaît pas trop de détails sur les constructeurs de la Cathédrale, sauf que Constantin Voda a chargé Radu Logofat Dudescu et Gheorghe Sufariul de Targoviste de superviser la construction de l’édifice. La Cathédrale est patronnée par les « Saintes Empereurs Constantin et Hélène ». Depuis juin 1668, la construction du Voïvode Constantin Serban est devenue « la mère de toutes les églises de la Valachie ». Elle a gardé sa qualité de Cathédrale Métropolitaine sans interruptions jusqu’en 1925, lorsque l’Eglise Orthodoxe Roumaine a reçu le rang de Patriarchie, et l’ancienne métropolie est devenue ce qu’elle est à présent : « la Cathédrale Patriarcale ».
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